Zone de confort
La simulation présente un avantage indéniable sur le réel – et c’est même une de ses raisons d’être: elle ne fait courir aucun risque à ses pratiquants. De là émerge parfois un sentiment d’invulnérabilité qui peut fausser les cartes et donner une mauvaise impression de ce que le monde réel peut engendrer comme stress et tension. Un pilote qui rate complètement son appontage dans DCS ou MSFS relance le vol; sur un vrai porte-avions c’est au mieux le bain forcé, et au pire… On ne parlera pas du pire! II est très difficile de reproduire ces effets en virtuel. On s’en approche parfois par la qualité graphique, par la sophistication des commandes, par l’utilisation de la réalité virtuelle qui participe à l’immersion, voire par des gratifications (récompenses, déblocage de contenus…).…