LE POINT DE VUE DE VOGUE
I maginé non pas comme une “bible de diktats”, mais comme un décapsuleur d’envies, septembre a soif de transparence, de fluidité, de teintes pastel et de voluptueuses audaces. Symptôme d’une saison sous influence Emmanuelle, cette édition s’inspire du film érotique français culte réalisé par Just Jaeckin dans les années 1970, et réinterprété en 2024 par Audrey Diwan. Emmanuelle par Audrey Diwan, c’est audacieux, engagé… et ultra-sensuel. Où la réalisatrice pose la question de l’érotisme dans l’ère de l’après #MeToo et inclut la notion du female gaze dans cette version revisitée. Si l’œuvre originale manquait de féminisme, Audrey Diwan, elle, impose un regard féminin affirmé, libérant ainsi Emmanuelle, interprétée par une fascinante Noémie Merlant. Emmanuelle, au-delà de sa forte teneur en sensualité est une référence mode inexorable que l’immense photographe Steven…